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Le Marin Spécialisé en mécanique marine exerce son activité à bord des bateaux (c’est un marin) ou au sein d’entreprises à terre (c’est aussi un mécanicien).

Pas d’appareillage possible sans mécanicien à bord ! Il est non seulement chargé de la conduite, de l’entretien et de la réparation du moteur assurant la propulsion mais aussi de toutes les machines et équipements du bord. Il veille à la production d’électricité, à la climatisation, au recyclage et à la distribution d’eau indispensables au fonctionnement et à la sécurité du navire.

Le mécanicien embarqué a acquis des compétences multiples comprenant hydraulique, mécanique, froid, automatismes, électricité et soudure. Ses qualifications lui permettent de se reconvertir facilement dans des emplois à terre lorsqu’il ne souhaite plus naviguer.

Le rythme et les conditions de travail varient beaucoup suivant le type de bateau sur lequel l’électromécanicien est embarqué. Le niveau de rémunération est sensiblement bien plus élevé que pour le même type d’emploi à terre.

Selon son niveau de qualification et la puissance du navire, l’électromécanicien occupe un poste d’ouvrier, de second ou de chef mécanicien à bord de navires de tous types.

Le mécanicien exerce ses responsabilités au sein du service machine (nettoyeur, graisseur, électricien). Il assure la maintenance et l’entretien des moteurs de propulsion et de tous les appareils du bord (montage, nettoyage, rangement), de la coque, des appareils propulsifs et des apparaux (treuils, portiques, ancres, chaînes, guindeaux). il répare les machines marines (moteurs, installations frigorifiques, hydrauliques, mécaniques et électriques, combustibles et lubrifiants). Il intervient aussi pour le traitement et la conservation des captures à bord des navires de pêche (électricité, froid, hydraulique). Il peut également participer aux actions de pêches sur les petites unités.

Les métiers d’électro-mécaniciens navigants sont extrêmement formateurs. les compétences reposent sur une formation polyvalente permettant d’assurer les multiples fonctions que le mécanicien embarqué doit assurer à bord.

Du matelot au premier officier, le secteur couvre différents métiers suivant les niveaux de qualification et le temps de navigation :

Le Chef Mécanicien.

Il assure l’entretien et la disponibilité permanente de l’ensemble des installations et équipements du bord. C’est « l’ingénieur » du bateau. Il est assisté d’un second mécanicien. S’il est polyvalent, il peut-être amené à remplacer le commandant.

Les Lieutenants.

Soit polyvalents, soit spécialisés chefs de quart passerelle ou machine, ils peuvent être affectés en sous-ordre à l’un ou l’autre service (pont ou machine). le chef de quart machine peut devenir second mécanicien.

LOfficier Radio et lOfficier Electronicien système.

Certains navires peuvent nécessiter la présence d’un tel officier.

Les Maîtres. (Maître mécanicien, maître électricien ou maître de spécialité).

Techniciens situés entre l’équipage et les officiers, ils ont un rôle d’encadrement du personnel d’exécution de leur spécialité. Maitres et Marins qualifiés au commerce ne se trouvent presque que plus sur les navires effectuant une navigation intracommunautaire, où les ressortissants de l’Union Européenne ont encore un « monopole » de l’emploi.

Les Marins qualifiés.

De formation généralement polyvalente, ils sont affectés soit sur le pont à des travaux d’entretien des matériels ou de manutention des marchandises, soit en machine à la surveillance et à la maintenance des moteurs et des équipements électriques. Sur des navires autres que le long-cours, comme ci-dessus pour les Maîtres.

La rigueur est la qualité essentielle car la manœuvre, la navigation, la sécurité à bord, la manutention, etc., sont des domaines porteurs de risques et font appel à l’esprit de décision et au coup d’œil.

Une excellente santé, un bon équilibre mental permettent de vivre en communauté restreinte en faisant preuve d’esprit d’équipe. A bord, le rythme de vie est soutenu et exigeant, mais l’ambiance de travail, la navigation sur toutes les mers du monde et le niveau de rémunération sont attractifs.

Dans certaines conditions, la présence en mer des épouses est envisageable.

Au long cours, la durée des embarquements est en moyenne de 2 à 3 mois. La durée des congés est en général et au minimum de 25 jours par mois d’embarquement.

Intra-européens, Autoroutes de la mer ou Shortsea Shipping le métier alterne sept jours d’embarquement et sept jours de congés (délais de route et passation inclus).

En mer. Sur la majorité des navires, il n’y a plus de quart à la machine. Les progrès techniques ont permis le renvoi de tous les contrôles et commandes énergie-propulsion à la passerelle. D’une façon générale, l’automatisation permet de soulager le travail des équipes de quart, voire d’en réduire les effectifs dans le respect des normes de sécurité.

Au port. Un officier de pont est de permanence pendant 24 heures, puis il bénéficie d’au moins 24 heures de repos. Les membres d’équipage assurent 8 heures de travail quotidiennes, puis sont libres le reste du temps.

Pour ceux qui ne font pas de quart, le régime de travail est, comme dans une entreprise, de 8 heures par jour. Tous sont cependant concernés par les problèmes ou exercices de sécurité, par les manoeuvres et autres contraintes générales.

Tous les échelons de la hiérarchie jusqu’au chef mécanicien, sont théoriquement accessibles aux matelots ou mécaniciens par la formation, l’acquisition d’expérience et la promotion interne.

Les emplois accessibles au titulaire du Bac pro Pont – Pêche – Machine , ou du Mécanicien 750 kW, varient suivant le type et la puissance du navire. Quelques exemples :

  • ouvrier mécanicien ou électricien sur un ferry,
  • mécanicien ou second mécanicien sur sur une vedette à passagers de 38 mètres de long et équipé au plus de deux moteurs de propulsion de 750 kW chacun,
  • chef mécanicien sur un navire de pêche de 25 mètres de long et d’une puissance de 1019 chevaux (750 kilowatts).
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